J’aime beaucoup Julie Doré. Cela avait commencé avec son album « Bichon » (et « L’été summer »).

Dans son album Løve, une ribambelle de belles chansons. Dans beaucoup, des paroles sibyllines dont on ne comprend pas toujours le sens. C’est aussi ce qui m’attire dans ce genre de chanson, puisque c’est à nous de construire un sens personnel, qui en dira plus sur nous que sur la chanson…

Que peut donc signifier: « On s’était dit des choses, que l’on ne tiendra pas. Le temps que l’eau se pose, sur nos ronces lilas« .

Je vous livre ma pensée.

Plus tard dans la chanson, c’est « Le temps que l’on se pose, Sur nos lauriers mayas ». Aussi je choisis d’entendre « On s’était dit des choses, que l’on ne tiendra pas. Le temps que l’on se pose sur nos ronces lilas ». Je crois donc qu’il s’agit des choses que l’on souhaite changer dans notre vie, des choses que l’on se promet à soi-même, en y croyant vraiment, mais sans vraiment se mettre en action pour les réaliser, car nous ne sommes pas prêt à payer le prix associé, celui de sortir de sa zone de confort. Cette situation durera, jusqu’à ce qu’ « on se pose sur nos ronces lilas », car le ronces nous piqueront alors assez pour nous obliger à réagir car nous aurons enfin assez mal pour décider d’agir et sortir de cette situation douloureuse.

Cela nous amène naturellement sur la question de « Sortir de sa zone de confort ».

Je me suis souvent demandé ce que sortir de ma zone de confort pouvait signifier pour moi. Dans quelle situation est-ce que je sortais de ma zone de confort? J’en avais conclu que le plus souvent cela correspondait à des situations où je m’exposais à un refus, un « non ». En même temps, lorsque l’on sait qu’il n’y a pas d’échecs mais que des expériences, cela devait me permettre de franchir cette limite.