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Ce matin nous commençons par un petit Jogging sur un chemin dont j’ai lu qu’il permettait de traverser différents parc et forêt, sans quitter réellement la ville (Southern Ridges). Nous prenons le métro jusque Bay Front et commençons notre jogging par Mount Faber (Altitude 105m, cela veut dire que nous commençons par un dénivelé positif de 105 mètres, quasiment sans discontinuer!!!). On comprends mieux pourquoi notre moyenne de course est de 7km/h alors que nous fournissons le même effort (voir plus) que le long du canal de Ramonville.

Je prends quelques photos aux détours du chemin et je me sens parfois comme dans le film la planète des singe, dans une verdure tropicale qui aurait recouvert la ville délabrée (des tours au loin montre une architecture qui pourrait ressembler à du délabrement).

Une fois arrivées à l’issue de notre course, nous avons de la chance et trouvons rapidement un taxi pour rentrer à l’hotel. Autant dire que nous avons bien mouillé les sièges du taxi par notre transpiration!

L’après-midi est consacrée à Jeunesse. Cette troisième journée de conférence est intéressante car il y a pas mal de présentation en chinois. L’énergie de la parole des intervenant et les réactions des participants sont bien meilleurs (on trouvait l’ambiance plus froide qu’à Berlin, la langue anglaise y est surement pour quelque chose). Les traducteurs simultanés s’enchainent dans nos écouteurs, tellement cela doit être éprouvant de traduire en simultané. Carole et moi nous surprenons à participer en réagissant naturellement comme le fait le public lorsque l’intervenant lance des questions pour demander au public de réagir. C’est un de mes premiers contact avec la culture chinoise et je dois dire que c’est très intéressant. Cette énergie qu’on les gens de vouloir réussir, cette envie de partager et de demander à chacun de se bouger de manière assez directe et autoritaire. Il y a aussi leur relation à l’argent et au luxe. On sent cette « fièvre » assumée, comme une sorte de jeux de chaque instant. Je garde en mémoire en particulier le « lucky drawer » qui distribuait le long de la conférence 250.000$ de prix. A un moment, le directeur de la region chine, demande si les participants veulent un cadeau en supplément de 13 qui était prévu. Il sort un liasse de billet et on sent l’atmosphère qui s’électrise (à ce moment nous n’avions pas nos écouteurs – en pensant que le tirage d’une loterie était une langue universelle) et nous comprendrons ensuite qu’il a offert l’équivalent de 10.000$ de cash.

Je n’ai personnellement pas apprécié le discours de la directrice U.S.A. que j’ai trouvé très déplacé quant à l’explication que la Chine avait fait du très bon travail (Marché N°1, presque 50%), que c’était la stratégie de Jeunesse de commencer à l’étranger, mais que maintenant il fallait qu’ils comprennent que s’était le tour des U.S.A. que le temps de « redonner » était venu (je ne sais pas si elle l’a exprimé comme cela, mais c’est ce que j’ai ressenti).

La présentation de Craig Kielburger de l’association Free the Children était excellente, c’est très chouette que Jeunesse ait fait ce choix pour redonner à ceux qui en ont besoin. Cette association ne fait pas la charité en donnant, elle éduque et développe des village entier pour les amener à l’état d’autonomie (education, eau, santé, agriculture, emploi). Dans ce cadre, deux « Mamas » du Kenya sont venue pour remercier les distributeurs de jeunesse qui contribuent. On pouvait sentir beaucoup d’emotion de la part de Mama Hela, et beaucoup de militantisme dans la vois de Mama Leya! Chaque personne qui continue à l’association revoir un collier/bracelet appelé « Rafiki ». Il va falloir qu’on trouve de la place avec les bracelet de noyaux d’Açaï 🙂

Enfin le soir était la soirée de clôture qui se déroulait en ville. Alors que nous y rendions, le fait de voir 13.000 commencer à faire la queue pour retirer leur bracelet d’entrée nous a découragé (surtout que nous n’y rencontrerions vraisemblablement personne que nous connaissions). Nous avons donc décider de monter au 57e étage de l’Hotel Marina Bay Sands pour prendre un verre en plein air. Et quand on dit en plein air, c’est en plein air. Même s’il faisait chaud, en haut c’était agréable. Dès que nous sommes descendu, on sentait tout de suite la chaleur moite. Cocktail Singapour Sling pour moi (obligé de découvrir cela dans la ville du même nom). La serveuse était très agréable, et elle a particulièrement insisté pour connaitre nos prénoms (c’était amusant de noter que le son « an » n’existe pas vraiment là-bas et que « Jean-Jacques était trop compliqué, alors c’était « Jon et Ka-wol »!