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Aujourd’hui c’est notre dernier jour. Aussi nous avons souhaité retourner voir les enfants du projet More. Nous organisons un rétro planning :

  • 14h40 décollage pour Rome
  • 2 heures avant : 12h40, arrivée à l’aéroport
  • 1 heure avant : 11h40, prendre le taxi depuis le projet more
  • 1 heure avant : 10h40, arrivée au projet more pour avoir du temps avec les enfants
  • 1h40 avant : 9h00, prendre le taxi depuis l’hôtel pour aller jusqu’au projet More, à Niteroi (en traversant tout Rio)
  • 1 heure avant : 8h00, heure du petit déjeuner
  • 1 heure avant : 7h00 prendre sa douche et faire tous les bagages
  • 15 minutes avant : 6h45 prendre un taxi pour l’hôtel
  • 45 minutes avant : 6h00, courir 45 minutes dans rio autour de l’étang (Lagoa Rodrigo de Freitas)
  • 15 minutes avant : 5h45, prendre un taxi pour nous déposer près de l’étang

 

Un agenda de ministre, mais cela nous va bien car on aime se lever tôt et les activités prévues (courir et passer au projet More nous motivent bien).

Le taxi du matin arrive bien, mais avec un peu de retard. Il ne sais pas bien où nous déposer (les instructions que Christian avaient laissées au chauffeur n’ont pas eu l’air de lui parler). Avec mon iPhone, je le guide aux abords de l’étang et nous commençons notre course. Il se dégage une odeur de poissons pourris (genre Nuoc Mam) et nous sommes très étonnés. On voit aux abords de l’étang des tas de poissons mort, qui flottent. On est assez surpris car cela détonne avec le quartier dans lequel on est. Christian nous apprendra plus tard, qu’il y a effectivement eu un problème récent qui a tué pas mal de poisson de l’étang. Visiblement les brésiliens ont retirés plus de 30 tonnes de poissons les derniers jours, suite à un problème pas vraiment identifié (baisse de température de l’eau, ou pollution… (http://www.bbc.com/news/world-latin-america-32345508)

Du fait nous avons écourté notre tour d’étang pour tirer vers la plage, car le but n’était pas de s’asphyxier… Une fois sur la plage d’Ipanema, une « Agua de coco » s’imposait : désaltérante et bonne à la fois.

Le petit déjeuner était somptueux et je me suis laissé tenter par un mini croissant (alors que je n’en mange plus depuis un moment), tellement il avait l’air bon. Et il l’était. Vraiment plein de beurre, et caramélisé à souhait… J’y ai repensé ensuite dans l’avion quand on nous a servi le petit déjeuner J. Dans la Masion il y a une bibliothèque qui attire mon attention et notamment une bibliographie de Steve Jobs (qui datait d’avant sa disparition). Je regarde les quelques photos noir et blanc qui sont reproduites, et chacune est inspirante. J’aime bien regarder les détails du bureau de Steve Jobs, je pense que l’observation des environnements de travail/création de chacun est significatif de la personne. Il y a aussi un photo de la « fille d’Ipanema » que nous n’avons pas vue hier lors de notre balade.

Le taxi pour Niteroi est arrivé en retard (oui j’avais bien dit que la notion du temps était une constante ici). Mais heureusement les 1h40 planifiées se sont transformées en 1 heure. Du fait nous avons retrouvé Mayara, Fernanda et Gabriele, qui sont venues accompagnées d’une nouvelle copine, Maria. Le temps pour nous d’offrir un petit cadeau à Fernanda et Gabriele que nous ne connaissions pas avant notre arrivée et aussi discuter, par l’intermédiaire de Loren, avec les enfants. Mayara garde son iPod avec elle, mais nous voyons qu’elle n’a pas réussi à se connecter à Internet pour télécharger des jeux. Je m’assurerai avec l’aide de Cassio et Eduardo qu’ils l’aident bien à en tirer le meilleur parti. Pour moi, ce cadeau est une porte ouverte sur le monde et la connaissance. Il y a des Wifi gratuits dans beaucoup d’endroits et j’espère que cela suscitera la curiosité de Mayara.

Je demande à Mayara si elle étudie l’anglais. Elle répond que non et que cela ne l’intéresse pas beaucoup. Pourtant je suis persuadé que ce serait un bel atout, tellement il y a peu de gens qui parlent anglais au Brésil. Nous passons un marche, que si j’apprends le brésilien, elle apprendra l’anglais J.

Un groupe de canadien est en visite au projet More et nous discutons deux minutes. Un jeune homme nous prendra en photo, ultime souvenir avec les enfants.

 

Nous repartons heureux de les avoir revues, heureux de les avoir rencontrées.