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Ce matin (pour l’article Day 1), le décalage horaire a fait son effet et vers 5h30 il n’était plus question de dormir ! Cela m’a permis de rédiger l’article du blog pour la journée 1. Aujourd’hui je vais essayer de m’organiser en tablant sur le fait que je ne vais peut-être pas me réveiller tous les jours aussi tôt.

Après le petit déjeuner, le programme de la journée est d’aller visiter une Favela, avant de rejoindre le « Projet More Believer ». Ce matin la météo n’est pas avec nous et sur la route ce sont des trombes d’eau qui tombent (il semble que la météo que j’avais consultée sur mon iPhone soit moins précise au Brésil car elle indiquait 1,2mm de pluie le matin et là je pense qu’on était plus proche de 10mm !!! Du fait, nous avons réorganisé le programme de la journée car visiter la favela sous la pluie n’aurait pas été très indiqué, surtout au regard de notre équipement quasiment inexistant.

Nous avons dons passé la journée complète au site Silvia Ponce du Projet More, The Believer. Cet endroit est une sorte d’école et les enfants de 7 à 15 ans sont accueillis, pour les cours, pour les activités para-scolaires, et les repas.

Aujourd’hui Les enfants sont plus âgés qu’hier, l’ambiance est plus bruyante et surtout les interactions sont plus nombreuses. Ils veulent communiquer avec nous et c’est très frustrant de ne pas savoir parler le brésilien…

 

A l’étage, ce sont d’autres salles de cours et dans l’une d’elle un atelier ou une jeune brésilienne fabrique des bijoux à partir des noyaux de baies d’açaï. Il y a bien sûr les bracelets classiques que l’on connaît, mais il y a aussi tout plein d’autres créations, avec des noyaux de toutes les couleurs.

Ensuite nous aidons l’équipe à faire le service pour le déjeuner. Il y a une quantité incroyable d’enfants et le service est vraiment rapide. Ensuite c’est aider à la plonge, car il y aura un deuxième service…

Nous profitons d’un moment de répit pour manger nous-même, le même repas que les enfants. De la dinde en sauce, avec des haricots rouges, du riz et de la salade.

Au deuxième service, il faut servir des portions moindres, car il s’agit visiblement d’enfants qui viennent d’une autre école et qui ont déjà eu un peu à manger et qui viennent prendre un complément.

 

Je prends un tas de photos et les gamins sont en demande de toucher l’appareil photo. Je le leur prête et leur explique comment prendre des photos. Du fait, chacun souhaite prendre des photos de ses copains, ses encadrants,… Aujourd’hui ce seront 597 photos au total qui auront été prises. Je vais faire un album spécial « Réalisé par les enfants du programme Believer ».

Sergio réunit ensuite les enfants autour de Vincent Boury (Médaille d’or aux jeux paralympique de Beijing). Il leu parle en portugais et nous devons deviner ce qu’il leur dit. Il leur parle de devenir champion dans une discipline. D’essayer de devenir le meilleur, d’être reconnu, gagner des médailles. Vincent raconte son histoire et sort ses 5 médailles (1 Or, trois Argent et 1 Bronze) et leur explique qu’en plus d’avoir de la valeur, elles sont chargées d’énergie positive. Aussi elles vont circuler parmi les enfants qui pourront es toucher, les porter. Vincent offre ensuite de jouer avec tous ceux qui le souhaitent. Il réunit aussi les enfants pour leur demander s’ils le soutiendront pour venir aux prochains jeux au Brésil en 2016 !

C’est un « Oui » massif !

Nous rencontrons alors Mayara, la jeune fille que nous parrainons. Loren, la personne chargée des parrainages fait la traduction (anglais-brésilien) et nous arrivons à échanger quelques mots. Ce sont des banalités, mais qui font chaud au cœur. Mayara a trois frères et sœurs, elle aime dessiner et vit assez loin d’ici. Carole et moi lui offrons les cadeaux que nos lui avons apporté. Une trousse de maquillage qui suscite l’excitation de Mayara et de tout l’encadrement féminin. Il y a aussi un ipod touch, car c’est pour moi signe de communication, d’éducation et de liberté (J‘avais demandé auparavant au projet More si cela n’était pas « trop », car on nous invite à ne pas marquer notre différence en terme de pouvoir d’achat. Mayara est très contente, nous aussi, et après quelques minutes d’échanges difficiles, au milieu de l’équipe More, nous nous embrassons pour nous quitter.

Alors que nous regagnons les autres pièces de l’école, Mayara nous suit et se blottit contre Carole. Elle ne nous quittera pas de l’après-midi et les échanges seront plus nombreux, et plus chaleureux, grâce à l’assistance d’Anaïs (du projet More) qui est française, et en stage actuellement. Mayara et son amie nous accompagnent au gré de l’après-midi… Quel merveilleux moment.

C’est maintenant l’heure de quitter le programme « Believer ». Nous embrassons Mayara et partons avec le groupe. A quelque pas de là une échoppe vend de la purée d’açaï melangé à du Guarana. La version 700ml s’impose ! Tout le groupe est excité de gouter enfin cette petite baie que nous consommons à travers les produits Monavie. André (un distributeur Brésilien qui parle français – devenu Emeraude en moins de 6 mois) aide le proprio à servir le groupe de français fous, et s’assure que dans la pagaille, tout sera bien payé…

 

Mayara nous a rejoint et elle est accompagnée de son frère Marcus. La journée pour elle est aussi finie. Elle et son frère entrent alors dans un bâtiment tout proche, au rez-de-chaussée. Nous sommes étonnés car Loren nous avait dit qu’elle habitait loin. En regardant attentivement, on s’aperçoit qu’il s’agit en fait d’un salon de coiffure/beauté et un adulte nous fait signe… Carole et moi nous approchons et entrons dans le bâtiment. C’est la maman de Mayara qui travaille là comme coiffeuse. Nous nous embrassons, elle s’appelle « Aicerro ». Elle demande si nous parrainons sa fille ou son fils (Marcus est aussi au projet More). Tout le monde au salon sourit. Nous sommes vraiment heureux d’avoir pu rencontrer sa maman, car n’oublions pas que tous ces enfants ont des parents, leur famille vit dans des conditions de pauvreté et notre action ne vise qu’à les aider à avoir une meilleure chance, leur donner de l’amour, « inconditionnel » comme nous l’a dit Sergio la veille.

De retour au village nous mangeons très tôt (17h45) car ce soir nous allons au centre de Rio pour assister à une soirée Monavie/Mynt animée par les leaders locaux (Beto Carvalho, Black Diamond).

C’est l’occasion de voir comment cela se passe au Brésil. Nous ne comprenons pas le portugais, pourtant cela ne pose pas de problème. En effet les messages sont les mêmes ici que chez nous. L’ambiance est plus chaude, plus jeune, et le « fun » plane dans la salle. Beto présente les quatre piliers de Mynt : Mynt Fit (être en forme et en santé), Mynt Mind (se développer personnellement), Mynt Moment (partager des moments ensemble), Mynt Life (atteindre le style de vie que l’on souhaite).

(Alors que vous lisez, il faut aussi imaginer ce charmant accent Brésilien et prononcer « Mintchylaïfe » 😉 )

Le prix des produits est le même ici qu’en France et le business se développe de manière incroyable. Le « club des Millionnaires » se compose de 8 personnes et ils ont tous moins de 30 ans ! C’est dire l’énergie. A mon sens il faut surtout comprendre qu’en France, nous sommes tellement « confortables » dans nos vies, parfois « trop assisté » que nous avons perdu l’idée que nous somme à la tête d’une fabuleuse entreprise, notre vie !

 

Avant de retourner au village nous profitons de faire quelques achats de produits que nous n’avons pas encore en France. La barre RVL par exemple, plus pratique que de se préparer un shaker, les nouvelles boissons énergisantes…

Cette deuxième journée a encore été bien replie en émotions. Nous avons l’impression d’être ici depuis une semaine tellement nous vivons de moments forts.

 

Demain matin nous irons visiter une favela (si le temps le permet – et je peux dire qu’il le permet car il est maintenant 6h30 et le ciel est dégagé !). Sergio nous a dit qu’il valait mieux y aller le matin car à partir de 15h les trafiquants de drogue font leur business et cela est plus tendu…