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Nous avons écu des moments si forts lors de ces quatre premiers jour que Carole et moi nous sommes demandés si cela nous plaisait toujours de partir à Belem, comparé à l’idée de rester quelques jours de plus avec le groupe, et avoir l’occasion de passe un peu plus de temps avec nos filleules (Mayara, Fernanda-Maria et Gabriele).

Ce matin nous quittons finalement le groupe pour voler vers Belem, au nord du Brésil, juste à l’embouchure du fleuve amazone. Nous allons traquer l’açaï ! Je suis maintenant habitué aux us et coutumes, aussi, je pars léger tellement il fait chaud ici (et la météo prédit encore plus de chaleur – et de pluie – à Belem). Grosse erreur ! C’était sans compter sur la climatisation que les brésiliens mettent à fond dès que possible. Déjà dans le bus – mais là nous demandions systématiquement au chauffeur de monter la température – et maintenant en avion… Ici pas moyen de demander au pilote. Bien sûr toutes mes affaires sont en soute et il ne me reste plus qu’à geler 🙁

Lors du vol j’observe le poste de pilotage ouvert et l’hotesse de l’air qui discute tranquillement avec le pilote. Les mesures de sécurité sont bien différentes ici qu’en Europe. D’un autre côté, s’il n’y a pas de verrou, cela peut aussi éviter d’autres travers…

Il y a un jeune garçon à côté de nous. Il est craquant car il nous parle alors qu’il se rend bien compte qu’on ne comprend rien. Mais il continue et toujours avec le sourire. Carole ajuste sa ceinture de temps en temps car lorsqu’il la met, il flotte littéralement et sa ceinture n’est donc d’aucune utilité en cas de besoin.

A l’arrivée, Otavio est venu nous chercher. C’est un chauffeur/taxi affilié à l’hôtel où nous descendons. Il parle quelques mots de français. Je note chez lui un bon sens des affaires car il nous donne des dépliants touristiques et n’oublie surtout pas de nous glisser sa carte de visite (nous reverrons Otavio plusieurs fois à suivre).

 

Arrivés à l’hôtel nous déposons nos affaires et partons faire un tour en ville pour déjeuner. Nous mangeons au marché Ver o peso dans une petite échoppe comme il y en a au moins une trentaine : Poisson frit, riz, haricot rouge, légumes en salade, avec un bol d’açaï, le premier vrai bol d’açaï pur. Nous le goutons d’abord pur. Le goût est assez amer et si je sais que c’est sain, je ne dirais pas que je courrais après. Ensuite vient la deuxième phase, l’ajout d’un peu de sucre pour tuer l’amertume. Tout à coup le gout change et mes papilles s’excitent… Ensuite la farine de manioc pour apporter un peu de croquant. C’est le top ! (enfin avant d’en gouter un autre le lendemain, c.f. « Day 6 »). Nous nous baladons en ville et la pluie fait arrive, le moment d’investir dans un parapluie. Cette journée là il aura plu 90mm !

Le soir nous allons diner dans un restaurant de viande sur les dock où sont réunis une douzaine de restaurant. Les amoureux s’embrassent sur les quais, la biere coule à flot… et je finis mon repas en prenant une glace à l’acaï. Par trop sucrée, délicieuse !