Jour numéro 9, c’est le départ vers Ilha Grande. 06h30: Otavio est à l’heure pour le taxi vers l’aéroport de Belem. Nous n’aurons pas eu le temps de prendre un petit déjeuner. Après 3h30 de vol, arrivée à Rio, un chauffeur doit nous attendre pour nous amener à Conceicao de Jacarei où nous prendrons le bateau. Le chauffeur ne parle pas un mot d’anglais ou de français et nous embarquons à bord de son véhicule avec clim manuelle (entendez “ouvrir les fenêtres pour avoir de l’air”)

🙂

Au départ il m’installe à l’avant et Carole est seule derrière avec un valise (visiblement son hayon ne s’ouvre pas et il a passé les bagages par l’arrière vers le coffre). J’ouvre mon petit livre du « Brésilien Facile » pour lui dire que je voudrais que l’on mette le bagage dans le coffre, pour que je puisse aussi aller derrière. Il comprends et m’indique qu’on fera cela lorsqu’on s’arrêtera pour faire de l’essence… Il est visiblement pressé.

Je ne sais pas quelle voiture il a, mais le moteur est très bruyant, au point que je me demande s’il n’a pas oublié de passer la vitesse suivante. Mais non… tout est nominal et il conduit comme un brésilien, c’est à dire un peu comme un motard qui remonte le flux de voiture en France, on passé à gauche, à droite, ou entre les voitures, du moment que cela passe.

Nous arrivons à Conceicao de Jacarei avant 15h, heure à laquelle j’avais vu que nous aurons un bateau. En fait le prochain « speed boat » pour Ilha Grande est à 15h30.

A peine 20 minute plus tard, nous somme à Ilha Grande, à Abrao. Nous descendons et cherchons la personne de notre hôtels (Pousada Asalem) qui doit venir nous chercher.

Personne…

J’appelle donc l’hôtel qui m’indique que quelqu’un est en route… La communication n’est pas très bonne et je comprends qu’il est blanc avec marqué dessus « Asalem »… Je me dis qu’il doit surement avoir un T-Shirt Blanc avec marqué dessus « Asalem », mais c’est bizarre, ça ne colle pas avec la conversation qu’on a eu. Je fais donc répéter… et je comprends qu’on va venir nous chercher en bateau, que le bateau est banc avec marqué « Asalem dessus » ! Eh oui, c’est pourtant logique, à part le camion de pompier, et de ramassage de poubelle, il n’y a aucun véhicule sur l’île et tout va se faire en bateau !

Arrivés à l’hôtel, la journée a déjà été longue. Nous décidons de rester sur place le soir et manger là. Il est 17h et c’est déjà le happy hour « Deux Caïpirinha pour le prix d’une ». On fête donc notre arrivée par une, puis deux Caïpirinha chacun, avant de monter dans notre bungalow en indiquant qu’on redescendra à 8h pour diner.

C’était sans compter sur la fatigue. Carole et moi nous écroulons et nous descendons finalement à 9h. Natalia (d’origine argentine) nous dit en rigolant « ah je croyais qu’on avait dit 8h… » et je lui réponds, « oui, c’est exact, il est actuellement 8h à Belem, d’où nous arrivons »…